Pour une partie de l’opinion publique, les Hlm apparaissent comme des espaces de vie enclavés et déshumanisés. Ces logements seraient de moindre qualité, mal conçus, peu entretenus… Sont aussi pointées les dégradations, les incivilités souvent imputées à une négligence des bailleurs ou aux comportements des habitants. L’idée que les Hlm sont des logements au rabais a été en grande partie alimentée par l’image des grands ensembles du siècle dernier.
Or, la réalité est aujourd’hui toute autre : Aujourd’hui, la taille moyenne des programmes est de 17 logements, ce sont donc majoritairement des petits et moyens immeubles, voire des maisons individuelles groupées. Le logement Hlm type est spacieux, bien équipé, situé dans un immeuble en ville.
Par ailleurs, une attention particulière est portée à la qualité urbaine et architecturale dans le parc social : bonne intégration sur le site, performance énergétique, esthétique, adaptation du bâti à l’évolution des usages et des modes d’habiter.
Trois experts font le point sur la question : Yankel Fijalkow, sociologue urbaniste au CRH-LAVUE, Philippe Madec, architecte-urbaniste, et Christine Leconte, présidente du Conseil régional de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France.